Il est 5 heures 24 à Montréal, avant d’entrer dans « les sensations en mouvement » que suscite l’écriture en cours, je reprends les propos de Nathalie Sarraute, à partir de son expérience d’écriture de quinze livres, de la métaphore et du rythme.Les sensations en mouvement (les « tropismes »), glissent rapidement dans l’embrasure de la conscience. Fuyantes, instables, fugaces, passagères. Elles sont revécues et exprimées en écrivant au moyen de la métaphore et du rythme (les vibrations du langage).Cet univers sensible est la trame même de notre existence.Le propre de tout romancier de s’effacer entièrement devant le récit. Pour voir ce qui se passe entre les voyelles: en cherchant des métaphores. Ça se passe dans des régions non formulées. Il faut que les lecteurs les perçoivent très rapidement, il faut au lecteur une image tout à fait facile.
Il est 5h37, me concentrer nécessite une deconnexion wifi.
Une expérience sensorielle complétant la lecture, écouter la voix de Nathalie Sarraute, cette voix si caractéristique, quand elle lit ses livres:
