Lire Guennadi Aïgui et Françoise Morvan (1) sur papier Munken Pure Rough

Lire les poètes russes à travers la voix d’André Markowicz, c’est déjà un accompagnement immense depuis plusieurs mois, le son, le rythme, je lis un russe que je ne parle pas, qui est devenu mon russe, dans une Russie où je ne suis jamais allé, où je voyage depuis plusieurs mois. 

Et là il y a une couche de plus, bouleversante: lire Guennadi Aïgui traduit par André Markowicz, donc que je découvre avec son russe, en russe et en français, lu et vécu par François Bon  près de son copain architecte au Père Lachaise. 

Dans cet élan matinal, je poursuis la lecture d’un autre livre des Editions Mesures: Buée de Francoise Morvan, que je ne dissocie pas des Russes, de mon très cher Tchekhov qu’elle a traduit avec André Markowicz: elle m’emporte dans une pré adolescence biblique:

« Et tandis que ses pas s’éloignent, faisant résonner les échos de la place, l’enfant tué par son père mais ressuscité pour être prié dans les catacombes et venir en ce point de la surface de la terre poursuivre ses miracles reste là, dans son cercueil de verre… » 

Il manque ici ou dans la vidéo de François Bon le toucher de la couverture et du papier associé à la lecture, quel papier? Du Munken Pure Rough (Imprimeries Média Graphic à Rennes). Un univers de sensation allant du toucher à la vue à l’ouïe, ces livres sentent bon. 

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