
(À la MC2 de Grenoble, c’était en 2005, Claude Régy, Comme un Chant de David, avec Valérie Dreville sur une traduction de Henri Meschonnic)
Manuscrit refermé l’année dernière, dans le courant du mois de décembre de 2019, après qu’il apparaissait que le texte appelait davantage de clarté. Ce qui aurait été facile par une fiction, mais fausse. Or, c’est tout le contraire que je cherche, l’inconnu de moi. Dans une attente active depuis, et rien ne vient. Dans l’incréé. La seule chose apprise de l’écriture, avoir confiance.
Je lis (relis) de Claude Régy:
Ce manque de patience qui fait qu’on veut d’abord aller vers du connu, on veut déjà reconnaître du connu et se bouger dans du connu.
Le fait d’attendre sans rien faire (cela concerne aussi la passivité), sans cette attente on ne découvrirait pas ce qui est hors-d’attente. C’est tout ce qu’on ne peut pas attendre, tout ce qu’on ne peut pas prévoir. Ça dépasse complètement ce qui a trait à nos connaissances.
Il n’y pas de chemin pour l’atteindre et qu’il n’y a pas de voie pour passer. Pourtant si on attend que les choses se manifestent, se fassent par elles-mêmes, alors peut-être qu’on peut passer où il n’y a pas de passage et qu’on peut atteindre cette chose inatteignable.
Et il rajoute quelque part: Veiller à ne pas compromettre toute occasion d’accéder à l’inattendu.
À la ménagerie de verre c’était en 2011, Laurent Cazanave dans Brume de Dieu d’après Tarjei Vesaas par Claude Régy: